BASAART.MOTIF

Biais Algorithmique Système Auto Apprenant Récurrent Transformer. MOTIF

PRÉSENTATION DE LA COLLECTION

BASAART.MOTIF’ est une collection d’art numérique génératif de l’artiste MACHAC, qui explore la rencontre fascinante entre l’art et l’intelligence artificielle. Cette collection est plus qu’une série d’images ; c’est une dissection visuelle, une radiographie du cerveau du processus de l’IA générative elle-même.

Cette série d’œuvres uniques révèle la beauté cachée des algorithmes et des données, transformant des concepts abstraits en expériences visuelles captivantes.

‘BASAART.MOTIF’ est une plongée dans un univers où le vocabulaire de l’art et de la technologie s’entremêlent, créant un dialogue nouveau et stimulant.

CONCEPT

Quand la créativité de l’artiste rencontre le processus algorithmique de l’art génératif par IA ‘BASAART.MOTIF’ est une exploration du territoire liminal où la main de l’artiste fusionne avec le code, où l’intuition danse avec les données. Les termes « motifs », « biais » et « apprentissage non supervisé », empruntés à l’arsenal de l’IA, trouvent ici une résonance inattendue avec le vocabulaire du processus créatif.Chaque œuvre est un dialogue, une conversation entre la créativité de l’artiste et le processus de création de la machine.

Motifs : Les motifs, ces répétitions chargées de sens dans l’art, sont transformés ici en structures algorithmiques, révélant une esthétique surprenante. Les motifs de ‘BASAART.MOTIF’ présentent une analogie frappante avec les motifs répétitifs observés dans les ensembles de données, où les algorithmes cherchent à identifier des modèles et des régularités.

Biais : Les biais, ces perspectives qui colorent notre vision, sont mis en évidence, déconstruits et réinterprétés par l’IA, nous invitant à remettre en question nos propres filtres. Dans le contexte de l’IA, les biais algorithmiques peuvent conduire à des résultats inattendus, voire indésirables.

MACHAC explore cette notion en laissant l’IA révéler ses propres « biais » esthétiques, créant des œuvres qui témoignent des distorsions inhérentes à tout système de traitement de l’information.

Apprentissage non supervisé : L’apprentissage non supervisé, cette exploration de l’inconnu, devient un voyage sans carte à travers les vastes paysages numériques, où l’IA découvre et crée ses propres formes d’expression.Cette approche, où l’algorithme est libre d’explorer les données sans supervision humaine, fait écho à l’approche de l’artiste autodidacte, qui apprend par l’expérimentation et la découverte personnelle.

RADIOGRAPHIE CÉRÉBRALE DES OUTILS IA D’ART GÉNÉRATIF

La collection ‘BASAART.MOTIF’ sert d’exploration visuelle du fonctionnement interne des outils d’IA générative. Elle vise à représenter graphiquement les processus par lesquels ces outils créent des images. En se concentrant sur les motifs, les biais algorithmiques et l’apprentissage non supervisé, la collection révèle les mécanismes sous-jacents qui transforment les données en art visuel.

Chaque œuvre est conçue pour illustrer un aspect spécifique du processus créatif de l’IA, tel que la répétition des structures, l’influence des biais inhérents ou l’émergence de formes inattendues par l’apprentissage autonome.

Le choix du noir et blanc souligne davantage la logique binaire au cœur de ces systèmes, mettant en lumière le traitement fondamental des données qui anime la création d’art généré par l’IA.

En fin de compte, ‘BASAART.MOTIF’ cherche à démystifier la boîte noire de la génération d’art par l’IA, en offrant une interprétation tangible et visuelle du fonctionnement de ces outils.

LE CHOIX DU NOIR ET BLANC

BINARITÉ & ESSENCE

Le choix du binaire à deux couleurs, noir et blanc, dans ‘BASAART.MOTIF’ est délibéré et significatif. Il reflète le langage fondamental de l’informatique, où toutes les données sont finalement représentées par des 0 et des 1.

Ce système binaire apparemment simple, cependant, révèle une immense complexité, tout comme le noir et blanc peut révéler une riche tapisserie de nuances et de textures.En utilisant uniquement ces deux couleurs, MACHAC met l’accent sur la nature fondamentale des motifs et des biais algorithmiques, en supprimant toutes les distractions inutiles.

Cette approche reflète également le processus itératif d’un réseau antagoniste génératif (GAN), où deux réseaux neuronaux, un générateur et un discriminateur, s’engagent dans un « jeu » binaire de création et de jugement d’images. Le générateur essaie de produire des sorties réalistes (1), tandis que le discriminateur essaie de les distinguer des données réelles (0).

Cette boucle de rétroaction constante, semblable à un dialogue binaire, pousse le GAN à affiner sa sortie, conduisant finalement à la création d’images complexes et nuancées à partir d’une base binaire simple.

Ainsi, la palette noire et blanche souligne non seulement le dialogue entre l’humain et la machine, l’artiste et l’algorithme, mais fait également subtilement allusion aux processus binaires sous-jacents des algorithmes GAN dans les outils d’IA d’art génératif.

BASAART.MOTIF COLLECTIONS

La collection est divisée en deux séries distinctes :

BASAART.MOTIF.PIXEL : Une exploration de motifs récurrents à travers la manipulation de pixels, révélant des structures abstraites et d’intrigantes distorsions visuelles.

BASAART.MOTIF.LINES : Une série axée sur les lignes, où les biais algorithmiques se manifestent dans des motifs complexes et évolutifs, créant un mouvement visuel captivant d’une œuvre à l’autre.

Chaque série est conçue comme un récit visuel, un conte de la propagation et de l’évolution d’un biais algorithmique à travers les réseaux numériques.

Bien que chaque œuvre soit intrinsèquement binaire dans sa conception (0 et 1), l’artiste arrange la séquence des œuvres pour créer un véritable récit dramaturgique.

Cette approche transforme une structure binaire en un récit visuel, où l’ordre devient une expression artistique à part entière. Chaque œuvre est une étape dans ce processus, une manifestation visuelle de la façon dont un algorithme « pense » et « crée ».

EXPOSITION

Les œuvres seront exposées sous forme de tirages noir et blanc de type radiographie dans un format carré, disponibles en différentes tailles allant de 50 x 50 cm à 200 x 200 cm. Chaque tirage sera monté sur un caisson lumineux LED ultra-mince avec un extérieur noir mat et un intérieur peint en blanc. À l’intérieur, des bandes lumineuses LED blanches seront stratégiquement positionnées pour rehausser les zones blanches de l’œuvre grâce au rétroéclairage. Les bandes LED resteront complètement cachées à la vue, assurant une présentation homogène et raffinée.